dimanche 18 novembre 2018

"Ma passion, c'est de ranger, faire le vide"





La magie du rangement, Marie Kondo


Depuis quelques temps, une des tendances à la mode est celle du minimalisme. Pour résumer les choses succinctement, c'est le fait de se débarrasser de tout ce qui est superflu dans notre vie, qui nous encombre inutilement, voire nous pollue le quotidien, en commençant par les objets qui s'amoncellent dans notre maison. 

Le corolaire à ce mouvement est la naissance d'une pléthore de livres/ blogs/ vidéos/ articles qui présentent les bienfaits de cette façon de vivre et, surtout, de méthodes et guides pratiques. 

J'avais commencé à lire sur le sujet il y a quelques années maintenant avec "l'art de la simplicité" de Dominique Loreau,  un livre écrit en 2005 par une française habitant depuis des années au Japon et que j'avais bien apprécié. En effet, elle abordait les choses non seulement d'un point de vue pratique, mais aussi en terme d'art de vie et de pensée. 

12 ans plus tard, Marie Kondo et son livre "la magie du rangement" déferle sur les rayonnages des librairies et devient un best-seller. 

Comme je suis curieuse de nature, j'ai décidé de me lancer dans sa lecture. 

Je vais être claire tout de suite : je n'ai pas du tout aimé. 

Sur le fond, on a droit à une n-ième méthode miracle pour apprendre à trier, ranger les objets, voire à plier le linge.  

Sur la forme, j'ai eu énormément de mal à adhérer à sa façon de faire. En effet, j'ai trouvé son ton très directif, condescendant et très porté sur le jugement. Elle érige sa méthode comme la panacée qui rendra la vie plus belle à tous,  fruit d'une connaissance très poussée du rangement, sujet dont elle est obsédée depuis son plus jeune âge. Elle sait, et nous, pauvres êtres paresseux et désordonnés, allons voir la lumière grâce à elle et recevoir un diplôme à la fin (elle donne des diplômes aux personnes qui suivent ses séminaires ou l'emploient).  Le tout est mâtiné d'un fond de pensée Shinto/ Feng- Chui et très influencé par sa culture et mentalité japonaise. 

Bref, autant le livre de Dominique Loreau a été plaisant et intéressant à lire, autant celui de Marie Kondo ne m'a apporté aucune joie et donc, en adéquation avec sa méthode,  comme il ne m'a apporté aucune joie, je ne le relirai pas  m'en suis débarrassée (en fait, je l'ai rendu à la bibliothèque)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un p'tit mot, ça fait toujours plaisir, alors n'hésitez pas ; )

Nombre total de pages vues